Quand on identifie un con, dans la rue, dans sa famille, parmi ses amis ou les fréquentations de ses amis, on a toujours tendance à se focaliser sur l’objet. C’est-à-dire, il y aurait une personne, un abruti ou une idiote, qui serait vraiment la lie de l’espèce humaine. Quand on formule ce jugement, on est soi-même en train de cesser de faire certaines choses qui sont indispensables à l’être humain et, notamment, comprendre ou faire preuve d’empathie. Au fond, il y a toujours deux cons quand on parle de connerie. Il y a celui qu’on identifie comme un objet et celui qu’on est en train de devenir ou de redevenir… Il faut lutter contre les deux
Maxime Rovere